20 Mayıs 2016 Cuma

AMAR ET LA TORTUE

AMAR ET LA TORTUE

Lui appartient ce qui est dans les cieux et sur la terre. Allah est le seul qui se suffit à Lui-même et qui est le Digne de louange ! (Sourate al-Hajj, 64)
Un jour, Amar lisait une de ses histoires préférées “Le lièvre et la tortue”. Il rit de ce qui était arrivé au lièvre et apprit de la tortue combien il est important d’utiliser sa tête et que l’intelligence est plus qu’un simple match pour la supériorité physique. Alors qu’il pensait à ces choses-là, il se rendit compte tout d’un coup que la tortue dans le livre est devenue réelle et commença à lui parler :
La tortue commença par dire : “As salam aleykum Amar ! C’est génial que tu sois si jeune et assez intelligent pour apprendre une leçon sur l’histoire du lièvre et de moi-même.”
Amar demanda : “Quel âge as-tu ?”
La tortue répondit : “Je ne suis pas aussi jeune que je le parais ; en fait j’ai 45 ans. Les tortues vivent à peu près 60 ans ; et il y a même une espèce de tortue terrestre appelée “la Tortue Géante des Galápagos” (Geochelone elephantopus) qui peut vivre jusqu’à 189 ans.”
“Quelle est ta saison préférée ?” demanda Amar.
La tortue répondit : “Un temps chaud est très important pour notre survie. Les températures de nos corps changent avec la température de l’air qui nous entoure et c’est généralement entre 0,1 et 0,2° C de moins que celles de l’air. Notre système digestif s’accélère lorsque la température devient plus chaude. Lorsqu’Allah nous a créées, Il nous a donné cette caractéristique afin de nous faciliter la survie lorsqu’il fait trop chaud. Nous avons besoin de tout ce qu’Allah nous a donné, alors qu’Il est au-dessus de tout besoin.”
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Everything in the heavens and everything in the Earth belongs to Him. Allah is the Rich Beyond Need, the Praiseworthy.  (Surat al-Hajj: 64)
Amar se demanda alors : “Quelle est ta nourriture préférée ?”
“Nous aimons la courge jaune. En effet nos yeux sont très perçants, et voient mieux les couleurs jaunes. Ce qui veut dire que nous pouvons facilement trouver notre nourriture favorite.” répondit la tortue.
Amar eut une autre question pour elle : “Hibernez-vous en hiver ?”
La tortue expliqua : “Oui. Lorsque le temps devient plus froid, à partir du mois d’octobre, et que la nourriture devient plus difficile à trouver, nos corps ralentissent et nous nous protégeons en dormant plusieurs mois. Nos battements de cœur et notre respiration ralentissent également. Nous hibernons entre octobre et mars. Parce qu’Allah nous a créées ainsi, nous n’avons pas besoin de rester éveillées en hiver en n’ayant rien à manger, ce qui nous serait fatal. Allah nous a protégées pour des générations en nous envoyant dormir au bon moment.”
Amar voulait en savoir plus : “Je sais que vous vivez sur la terre ferme, mais je crois aussi que certaines d’entre vous vivent dans l’eau. Peux-tu m’en parler ?”
La tortue sourit : “Tu as raison, Amar. Il y a parmi nous des tortues terrestres, des tortues d’eau douce et des tortues de mer. Par exemple, moi je vis sur la terre ferme. Je préfère les champs, la terre molle et les vignes. Les tortues d’eau douce, celles que l’on garde dans les aquariums, aiment les lacs et les bords de rives. Quant aux tortues de mer, elles vivent dans les mers chaudes et viennent sur la terre ferme pour pondre leurs œufs. Je vais te dire une chose intéressante sur la tortue de mer Caretta :
Les Carettas vont sur les plages chaudes pour pondre leurs œufs. Allah inspire aux jeunes tortues qui incubent des œufs de se diriger vers la lumière réfléchie hors de la mer, en d’autres termes, aller droit vers le lieu où elles vivront. Comment ces bébés tortues savent-ils que la mer est le meilleur endroit pour qu’ils y vivent ? Ce doit être parce que notre Seigneur leur inspire ce savoir.”
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Amar dit : “Tu as raison. Chacun de ceux qui possèdent un esprit pour réfléchir doit savoir que le monde est rempli des merveilles d’Allah. Nous devons toujours nous souvenir que toi, moi, tous les animaux, les arbres ainsi que toute autre chose, sont un signe de Lui. C’était bien de te parler. Merci de m’en avoir dit autant. As salam aleykum.”
“Wa aleykum salam, l’intelligent !” dit la tortue.
LES CIGOGNES AUX LONGUES JAMBES

Les cigognes sont de grands oiseaux migrateurs mesurant entre 1 –1,5 mètres, possédant de grandes et longues ailes blanches. Leurs becs rouges les rendent mignonnes. Chaque année, les cigognes migrent en grand nombre parce qu’elles ne peuvent pas vivre dans les régions froides. Les cigognes nous font ainsi comprendre que les chaudes journées de l’été arrivent. C’est donc un miracle qu’elles sachent quand le temps sera plus chaud. L’année suivante, lorsque le printemps revient, les cigognes retournent à leurs très longs voyages et retrouvent leurs anciens nids. Il est évident que c’est Allah Qui leur inspire une aussi bonne mémoire et un tel sens de l’orientation.

HUSSEIN ET L’ELEPHANT

HUSSEIN ET L’ELEPHANT

Et Allah vous a fait sortir des ventres de vos mères, dénués de tout savoir, et vous a donné l’ouïe, les yeux et les cœurs (l’intelligence) afin que vous soyez reconnaissants. (Sourate an-Nahl, 78)
La maman d‘Hussein décida de l’emmener au zoo un week-end. C’était la première fois qu’il voyait autant d’animaux différents dans un même endroit. Ils allèrent à la maison de l’éléphant. Un petit éléphanteau trébuchait sur sa trompe et tombait, et sa maman venait l’aider à chaque fois.
La maman éléphant vit Hussein les regarder et expliqua : “Tu vois, mon bébé est trop jeune, il ne sait pas encore comment utiliser sa trompe. Il ne me quittera pas avant l’âge de 12 ans, et au cours des six premiers mois, je lui apprendrai à l’utiliser correctement.”
Hussein répondit : “Je me suis toujours demandé à quoi les éléphants utilisent-ils leur trompe ? Vous respirez à travers elle ?”
Maman éléphant lui dit : “Ce sont nos trompes qui nous différencient de tous les autres animaux. Nos narines se trouvent à la fin de nos trompes, et nous les utilisons pour porter la nourriture et l’eau à nos bouches, pour saisir des choses et sentir avec ; nous pouvons porter en elles jusqu’à 4 litres d’eau. Et le sais-tu, nous pouvons même prendre un minuscule pois avec ? Nous n’avons pas acquis nos trompes par “hasard”. Elles sont un don de la miséricorde d’Allah le Tout Puissant, Qui a tout créé.”
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Hussein demanda alors : “Comment pouvez-vous trouver suffisamment à manger ?”
Maman éléphant expliqua : “Nous sommes les plus grands animaux sur terre. Un éléphant mange environ 330 kilos de plantes chaque jour. Nous devons donc passer 16 heures par jour à manger.”
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Hussein pensa à une autre question : “Et vos dents ?”           
Maman éléphant répondit : “Comme tu peux le voir, sur chaque côté de ma bouche, j’ai deux longues dents pointues. Nous nous défendons avec et nous les utilisons également pour creuser des trous afin de trouver de l’eau. Bien sûr, nos dents s’usent beaucoup en faisant tout ce travail, c’est pour cette raison, qu’Allah le tout Puissant nous a dotés d’une capacité particulière. Une nouvelle dent pousse derrière pour remplacer l’ancienne dent abîmée. Et parce qu’Allah nous a créés de cette manière, nous sentons pousser une nouvelle dent et pouvons l’utiliser correctement.”
Hussein réfléchit un moment : “Tu dois avoir faim, ton estomac gargouille.”
Maman éléphant sourit : “Nous faisons ces bruits pour communiquer les uns avec les autres. Nous pouvons “parler” sur une distance de plus de 4 km”
Hussein était perplexe : “Et comment donc vous parlez-vous ?”
Maman éléphant dit : “Allah a créé un organe spécial dans nos fronts qui émet des sons que les êtres humains ne peuvent pas entendre. Nous communiquons donc avec un code que les autres animaux ne peuvent pas comprendre et nous pouvons nous entendre les uns les autres à travers de très longues distances. Comme tu peux le voir, la magnifique création d’Allah peut très bien être observée chez nous, les éléphants. N’oublie pas que nous devons penser à ces choses-là et remercier Allah tout le temps !”
Hussein fit un signe de la tête : “Merci de m’avoir parlé de toutes ces choses. Maintenant je dois retourner chez ma mère.”
“As salam aleykum Hussein”, dit maman éléphant.
En retournant chez sa mère, Hussein se demanda, “Qui connaît la grandeur des miracles d’Allah chez les autres animaux ?”

CE QUE LE FRERE DE RACHID LUI A APPRIS

CE QUE LE FRERE DE RACHID LUI A APPRIS

Et Allah vous a fait sortir des ventres de vos mères, dénués de tout savoir, et vous a donné l’ouïe, les yeux et les cœurs (l’intelligence) afin que vous soyez reconnaissants. (Sourate an-Nahl, 78)
Un jour après l’école, Rachid se dirigeait vers l’arrêt de bus. Alors qu’il attendait là-bas, il écoutait une conversation d’un groupe d’autres enfants. L’un d’eux parlait fort en montrant du doigt sa chemise et une voiture électrique qu’il tenait dans sa main. Rachid y prêta plus d’attention et put déchiffrer ce qu’ils se disaient.
tolga ve abisi
Le nom du garçon qui parlait si fort était Assim. Il parlait à ses copains de ses vêtements coûteux et de ses derniers jouets. En arrivant à la maison, Rachid ne pouvait pas oublier ce que le garçon avait dit. Et lorsque son frère Zoubair vit que son frère Rachid était pensif, il s’assit à ses côtés.
“Que se passe-t-il, Rachid ? A quoi penses-tu ?” demanda-t-il.
Rachid répondit : “J’ai vu un garçon en venant à la maison. Il parlait à ses copains de ses beaux vêtements et de ses jolis jouets. Il avait l’air vraiment insouciant ; il ne faisait pas attention au fait que certains de ses amis ne pourraient pas avoir les moyens de se payer ces choses-là. Je crois qu’il avait un très mauvais comportement.”  Zoubair acquiesça : “Tu as raison, Rachid, ce qu’il a fait n’était pas bien du tout. Allah nous a donné à tous des avantages différents. Le fait qu’une personne ait plus de belles choses, qu’elle soit plus heureuse ou ait plus de succès, ce n’est pas du tout dû à sa propre capacité. Allah nous a donné ces choses pour nous tester et voir comment nous réagirions s’Il nous les donnait.
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Le comportement qui plait le plus à Allah c’est lorsqu’une personne n’oublie pas qu’Allah lui a donné tout ce qu’elle possède. Nous ne devons pas nous vanter ou être imbus des bienfaits qu’Allah nous donne ; nous devons toujours nous comporter modestement. De toute façon, c’est satan qui est bouffi d’orgueil. Si tu te souviens, le verset que nous avons lu hier parlait de ce sujet. Allah nous dit que : 
Afin que vous ne vous tourmentiez pas au sujet de ce qui vous a échappé, ni n’exultiez pour ce qu’Il vous a donné. Et Allah n’aime point tout présomptueux plein de gloriole. (Sourate al-Hadid, 23)
Rachid hocha la tête : “Alors, nous ne devrions pas être imbus par ce qu’Allah nous a donné, et nous ne devrions pas être tristes ou déçus lorsque nous perdons quelque chose. C’est cela Zoubair ?”
Zoubair sourit : “C’est vrai ! Allah possède tout. Il nous donne de nombreux bienfaits comme Il le veut. Mais qu’ils soient nombreux ou rares, ils ne sont qu’une partie des épreuves de ce bas monde.”
Rachid avait une question pour son frère : “Dans un verset, Allah dit : “Et ne tends point tes yeux vers ce dont Nous avons donné jouissance temporaire à certains groupes d’entre eux, comme décor de la vie présente, afin de les éprouver par cela. Ce qu’Allah fournit (au Paradis) est meilleur et plus durable.” (Sourate Ta ha, 131) Ce que Assim a fait n’était pas bien, mais n’était-ce pas également mauvais pour ses copains d’être impressionnés et d’agir d’une manière qui ne plairait à Allah ? Bien que ce soit Allah Qui nous ait donné nos vêtements, notre nourriture, notre maison et notre voiture, le fait d’être prétentieux nous humilie vraiment, n’est-ce pas ?”
Zoubair réfléchit un instant : “Certainement ! C’est une très bonne façon de l’expliquer. Je vais te raconter une histoire du Coran comme exemple. Dans le Saint Coran, Allah nous donne l’exemple de deux hommes. Chacun d’eux avait deux jardins. Allah remplit chaque jardin avec des dattes et différentes récoltes. Lorsque le moment arriva, les deux jardins donnèrent leurs moissons. Il y avait un ruisseau entre les deux jardins et ainsi l’un des deux hommes avait beaucoup de fruits. Lorsque le propriétaire du jardin parla à son ami, il l’humilia en disant : “… Je possède plus de bien que toi, et je suis plus puissant que toi grâce à mon clan.” (Sourate al-Kahf, 34) Etalant tout ce qu’il possédait, il alla à son jardin et, le montrant à son compagnon, il dit :
… Je ne pense pas que ceci puisse jamais périr ; et je ne pense pas que l’heure viendra. Et si on me ramène vers mon Seigneur, je trouverai certes meilleur lieu de retour que ce jardin. (Sourate al-Kahf, 35-36)
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Son ami l’avertit :
En entrant dans ton jardin, que ne dis-tu : ‘Telle est la volonté (et la grâce) d’Allah ! Il n’y a de puissance que par Allah’. Si tu me vois moins pourvu que toi en biens et en enfants ; il se peut que mon seigneur, bientôt, me donne quelque chose de meilleur que ton jardin … (Sourate al-Kahf, 39-40)
Le propriétaire du jardin ne prit pas au sérieux les avertissements de son ami, et finalement Allah le punit. Une nuit, Il envoya une tempête pour détruire toutes ses récoltes.
Lorsque le propriétaire se réveilla le matin et vit qu’il avait perdu ses récoltes, il comprit qu’Allah possède un pouvoir infini et que tout est sous Son contrôle. Nous ne devons jamais oublier cette histoire, Rachid, et nous devons toujours nous comporter de la manière dont Il nous dit.”

OMAR ET LE PINGOUIN

OMAR ET LE PINGOUIN

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Un soir avant d’aller au lit, Omar regarda un documentaire sur les animaux, avec son père. Il fut surpris de voir comment certains animaux survivaient dans les conditions les plus difficiles. En se mettant au lit, il repensa à ce qu’il avait vu. Il imaginait qu’il vivait avec ces animaux, et se trouva subitement dans un endroit couvert de neige. Il commença à flâner.
Tout d’un coup, il entendit une voix lui dire : “Bienvenue, Omar !”
“Qui est-tu ?” demanda Omar.
“Je suis un pingouin,” répondit la voix.
La créature qui parlait semblait porter un joli costume, un smoking. Omar se rappela de ce qu’il venait tout juste de voir. Il y avait une partie sur les pingouins dans le documentaire qu’il avait regardé avec son père quelques heures auparavant.
“Oh oui !” dit Omar : “Je viens juste de voir quelque chose vous concernant à la télévision. C’est vraiment glacial ici. Vous n’avez jamais froid ?”
Le pingouin répondit : “C’est le Pôle Sud, les températures ici peuvent atteindre -88°C. Cet environnement tuerait de nombreux animaux, mais nous n’avons aucune difficulté à vivre ici, bien que ce soit uniquement grâce à certains avantages particuliers dont Allah nous a doté.
Grâce à une épaisse couche de graisse sous notre peau, le froid ne nous touche pas autant que les autres animaux. Et lorsque l’hiver arrive, nous allons plus au sud des côtes.”
Omar se rappela : “Ce qui veut dire que vous émigrez ! Quelles autres qualités avez-vous et que je ne connais pas ? Le documentaire disait par exemple, que vous prenez grand soin de vos œufs jusqu’à ce que les bébés en éclosent. Peut-tu m’en parler, s’il te plait ?”
Le pingouin sourit : “Bien sûr. Contrairement à de nombreux animaux, c’est le pingouin mâle qui incube les œufs au lieu des femelles. Ils le font par des températures atteignant -30° C pendant 65 jours sans bouger. Pendant ce temps, la maman pingouin part chercher la nourriture pour les bébés qui naîtront. Après leur naissance, les poussins passent leur premier mois sur les pieds de leur mère et de leur père. S’ils les quittent ne serait-ce que 2 minutes, ils gèleraient et mourraient.”
Omar hocha la tête : “Ce qui veut dire que vous devez vraiment faire attention, alors ?”
Le pingouin répondit : “Allah a appris à chaque animal comment agir. Nous faisons simplement ce qu’Allah nous inspire.”
Omar acquiesça : “Notre Seigneur a appris à chaque créature où et quand elle devra s’établir et comment trouver la nourriture. Votre vie, les pingouins, en est un bon exemple.”
Le pingouin lui tourna autour : “Tu peux trouver beaucoup d’exemples différents chez d’autres créatures. Ma famille m’attend, je dois partir maintenant.”
Tout d’un coup, Omar entendit le son d’une cloche sonner. Il faisait jour et son réveil avait sonné. Il réalisa alors que son petit voyage n’était qu’un rêve agréable.

DJAMEL ET LE PERROQUET

DJAMEL ET LE PERROQUET

C’est Lui, Allah, le Créateur, Celui Qui donne un commencement à toute chose, le Formateur… (Sourate al-Hasr, 24)
Djamel a toujours voulu avoir un oiseau de compagnie à la maison. Il ne pouvait pas en croire ses yeux le jour où son père arriva en portant une grande cage. Il enleva la housse qui la recouvrait et vit à l’intérieur un perroquet brillant jaune et violet. Djamel était tout heureux. Ce premier soir, Djamel et le perroquet ont eu une profonde conversation.
Djamel dit : “Salam aleykum, joli perroquet. Je veux te nourrir de la meilleure des façons, je dois donc savoir plein de choses sur toi. D’abord, peux-tu me dire quelle est ta nourriture préférée ?”
“Ma nourriture préférée c’est les graines,” dit le perroquet.
“Comment les manges-tu ?” demanda Djamel.
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Le perroquet expliqua : “Je peux tenir ma nourriture avec mes deux pattes et la manger comme un sandwich. Je suis un expert pour l’ouverture des deux moitiés de la coquille de la graine avec ma langue. Le fait que je puisse satisfaire ma faim de cette manière est une faveur et un bienfait de la part d’Allah.”
Djamel demanda alors : “Je suis très curieux. Comment obtiens-tu ces couleurs incroyablement belles sur tes plumes ?”
“Comme tous les oiseaux”, dit le perroquet, “mes couleurs riches proviennent d’une substance emmagasinée à l’intérieur de mes plumes dès qu’elles commencent à se former, et est donc liée à la réflexion de la lumière sur elles. Savais-tu que lorsque mes plumes tombent, elles sont remplacées par de nouvelles ? Et chaque fois qu’elles repoussent, elles ont la même couleur. C’est une autre preuve de la perfection de la création d’Allah.”
Djamel hocha la tête : “C’est vraiment merveilleux. Peux-tu aussi imiter les sons que tu entends ? Comment fais-tu ?”
“Je peux imiter les sons que j’entends, mais je ne peux pas les comprendre. Cela arrive également par la volonté d’Allah. Autrement, comment une créature comme moi pourrait-elle, sans aucune intelligence ni volonté, développer la capacité d’imiter les sons ? Seul notre Seigneur Tout-Puissant a le pouvoir de concevoir un oiseau qui parle et aussi coloré que moi. C’est Lui Qui rend les choses si parfaites”, expliqua le perroquet.
Djamel sourit : “Mon admiration pour Allah le Tout-Puissant grandit de plus en plus en te regardant. Je ferai aussi tout ce que je peux pour être sûr que tu vives aisément ici. Alors, encore une fois, bienvenue, joli perroquet.”
“Souviens-toi”, dit le perroquet : “La meilleure chose que nous pouvons faire lorsque nous voyons toute la perfection de la création de l’univers de notre Seigneur Tout-Puissant c’est de se rappeler Sa grandeur, de Le remercier et de Le garder toujours présent dans nos esprits.”

IL Y A DU BON EN TOUTE CHOSE

IL Y A DU BON EN TOUTE CHOSE

Ali est un bon élève à l’école primaire. Son enseignant et ses amis l’aiment beaucoup. Il est organisé, et respecte ses parents ainsi que ceux qui sont plus âgés que lui. Mais Ali réagit de façon excessive par rapport à ce qui pourrait lui arriver et se fait du souci pour des choses qui ne se produisent pas. Par exemple, lorsqu’il va y avoir des examens à l’école, il a toujours peur d’avoir une mauvaise note, et bien qu’il étudie durement, il s’inquiète de tomber malade. Ce qui parfois rend sa concentration difficile, et fait qu’il donne même de mauvaises réponses aux questions qu’il connaît en fait parfaitement bien. Lorsqu’il y a quelque chose qu’Ali ne peut pas faire, ou lorsque les choses ne se déroulent pas comme il le voudrait, il devient rapidement triste et affligé. Il se met en colère contre lui-même lorsqu’il se demande pourquoi il ne peut pas faire une chose, ou pourquoi telle chose ne se passe pas bien.
Un soir, en rentrant à la maison après l’école, Ali était très heureux et excité comme toujours. En arrivant chez lui, sa maman préparait le dîner dans la cuisine. Il lui raconte aussitôt ce qui s’était passé à l’école.
“Maman” dit-il, excité : “Nous allons à un pique-nique scolaire ce week-end. Nous allons nous régaler avec une bonne nourriture, jouer au ballon, chanter et faire des jeux. N’est-ce pas génial ?”
“Oui, Ali, c’est une bonne nouvelle”, sourit sa mère. “Viens maintenant, lave-toi les mains et commence à faire tes devoirs.”
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Ali fit ce que sa maman lui demandait. Il lava ses mains et son visage, et commença ses devoirs. Mais il était encore tout content. Il pensait aux bons moments qu’ils allaient avoir lors de ce pique-nique. Tout d’un coup, une pensée le traversa. Il pensa : “Et si je tombais malade le week-end ? Je ne pourrais alors pas aller au pique-nique. Je devrais rester à la maison au lit, au moment où tous mes amis joueront au ballon.” Il devint subitement triste et toute sa joie disparut. Tout en faisant ses devoirs, il réfléchissait.
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Vers l’heure du dîner, le papa d’Ali rentra à la maison. La maman les appela pour dîner. Ils se mirent tous à table. Ali était silencieux et sombre à cause des mauvaises pensées qu’il avait dans sa tête. Sa mère fut très surprise de son changement. Son père remarqua également sa morosité. Comme toujours, ils entamèrent une conversation.
“Qu’as-tu fait à l’école aujourd’hui ?” lui demanda son père.
“Nous avons appris de nouvelles choses, papa” répondit Ali : “En maths, je suis passé au tableau et j’ai résolu les problèmes que nous a donné le maître.”
“Ne vas-tu pas dire à ton père la bonne nouvelle que tu as eu aujourd’hui, Ali ?” demanda sa mère.
“Nous allons pique-niquer ce week-end, papa.”
“C’est une très bonne nouvelle, Ali” sourit son père, “Mais tu n’as pas l’air d’être très content.”
Sa mère ajouta : “Tu étais vraiment content en rentrant de l’école, mais tu parais si triste maintenant.”
Ali répondit : “Oui, j’étais content, mais j’ai eu une pensée qui m’a rendue triste.”
“Pourquoi es-tu attristé, Ali ?” demanda son papa.
Ali lui dit : “Si je tombe malade le week-end et que je ne pourrais pas aller au pique-nique, je serais si malheureux.”
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Sa maman essaya de le rassurer : “Ali, tu n’es pas malade pour le moment, et nous ne pouvons pas savoir ce qui arrivera plus tard. Ce n’est pas bien pour toi d’être triste pour quelque chose qui peut arriver ou peut être pas ?”
Son père ajouta : “Ecoute Ali, c’est parce Satan a mis ces mauvaises idées dans ta tête que tu es affligé contre des choses qui ne sont même pas encore arrivées. C’est de l’appréhension. Toutes les mauvaises pensées qui nous parviennent à l’esprit, ou toutes les inquiétudes que nous ressentons dans nos cœurs, sont des inquiétudes envoyées par Satan. Allah nous dit dans le coran ce que nous devons faire lorsque cela se produit : “Et si jamais le Diable t’incite à faire le mal, cherche refuge auprès d’Allah. Car Il entend et sait tout.” (Sourate al-Araf, 200)
“Ali”, dit sa mère, “lorsque ces mauvaises pensées te traversent l’esprit, tourne-toi vers Allah et prie.”
Son père continua : “Allah a déterminé à l’avance tout ce qui nous arrive dans notre vie. Il veut le meilleur pour nous tout le temps. Si tu ne peux pas aller pique-niquer, sois certain que c’est la meilleure chose pour toi. Certaines personnes oublient qu’il y a du bon dans tout, et se rendent malheureux à cause de quelques événements qui leur arrivent. Mais il se peut qu’Allah nous a en fait protégé contre quelque chose de mauvais. Mais comme ils ne réfléchissent pas de cette façon, ils sont toujours inquiets et chagrinés.”
Ali hocha la tête : “Oui, je comprends très bien maintenant. A partir de maintenant, lorsque de mauvaises idées me traverseront l’esprit, je me tournerai vers Allah et Le remercierai de m’avoir donné le meilleur de chaque chose.”

AHMET ET LE CANARD HEUREUX

AHMET ET LE CANARD HEUREUX

Ce week-end, Ahmed est allé avec sa famille rendre visite à son grand père. Avant de dîner, comme d’habitude, le grand-père d’Ahmed l’emmena au parc. En arrivant, Ahmed était très content de voir les canards barboter dans la mare. Son papi savait qu’Ahmed aimait énormément les canards, il a donc apporté quelques croûtons de pain pour les nourrir.
“Salut !” dit-il : “Je m’appelle Ahmed, je vous ai apporté à manger.”
Un des canards dit : “Salut, Ahmed, merci beaucoup.”
“Je me demandais”, dit Ahmed : “Si on ne vous avait pas donné à manger, ou bien si vous viviez quelque part où il n’y a pas d’humains, comment trouveriez –vous la nourriture ?”
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Le canard répondit : “Lorsque nous vivons à l’état sauvage, nous ne quittons pas souvent l’eau, car nous obtenons notre nourriture de l’eau.”
“Mais je ne vois aucune nourriture dans l’eau dans laquelle vous nagez.” dit Ahmed, étonné.
Le canard expliqua : “Nous obtenons notre nourriture de l’eau de différentes manières. Certains canards restent à la surface de l’eau et mangent des plantes et des insectes. D’autres plongent leur tête ainsi que la partie avant de leur corps sous l’eau et cherchent à manger avec leur queue en l’air. D’autres encore plongent carrément sous l’eau et cherchent leur nourriture de cette façon.”
ördekAhmed eut une autre question : “Pourquoi restez-vous dans l’eau tout le temps ? Pourquoi ne marchez-vous pas sur la terre ferme ?”
“Nos pattes palmées nous permettent de nager dans l’eau, et même très rapidement, mais il nous est difficile de marcher sur la terre ferme” lui dit le canard.
Puis Ahmed lui demanda : “Lorsque je nage dans l’eau, je dois bouger sans arrêt pour ne pas couler et je dois donc utiliser des flotteurs. Comment pouvez-vous rester à flot aussi longtemps ?”
“Tout comme tu n’as pas besoin de bouger pour ne pas couler en utilisant tes flotteurs, l’air dans nos corps nous permet de flotter.” répondit le canard.
Ahmed était toujours étonné : “Mais lorsque je porte des flotteurs, je ne peux pas plonger sous l’eau. Comment pouvez-vous le faire ?”
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“Nous avons des sacs d’air dans nos corps qui ressemblent à des petits ballons”, dit le canard, “lorsque ces sacs sont emplis d’air, nous restons à flot ; et lorsque nous voulons plonger sous l’eau, nous pompons l’air en dehors d’eux. Nous pouvons donc plonger facilement parce qu’il y a moins d’air laissé dans nos corps.”
“Alors, vous pouvez rester sur l’eau, y plonger, et même nager d’une jolie façon”, dit Ahmed.
Le canard continua : “C’est grâce à nos pattes palmées que nous pouvons nager aussi facilement. Lorsque nous bougeons nos pattes en avant ou en arrière dans l’eau, ces palmes se déploient et nous permettent de pousser contre l’eau avec plus de force.”
“C’est comme les palmes que les grandes personnes mettent à leurs pieds pour qu’elles puissent nager plus vite et plus facilement !” s’exclama Ahmed.
“C’est exactement ça, Ahmed” acquiesça le canard. “Si vos pieds d’humain étaient palmés, vous n’auriez pas été capables de marcher commodément. Et parce que nous sommes des oiseaux marins, la forme de nos pattes nous permet de nager et de nous nourrir très facilement.”
ördek“Tous les canards se ressemblent, alors quel genre de différences y a-t-il entre eux ?” se demanda Ahmed.
“Nous nous ressemblons tous” acquiesça le canard : “Mais, il y a sûrement de nombreuses différences entre les différentes variétés de canards. Les mâles ont des plumes plus brillantes que celles des femelles. C’est une protection importante pour la femelle lorsqu’elle s’assoit sur son nid pour couver ses petits. A cause de leur couleur terne, ses ennemis ne peuvent pas la voir, et elle est plus en sécurité en s’asseyant là-bas. Les couleurs ternes de la cane qui s’harmonisent avec l’arrière-plan rendent son repérage difficile à une distance proche.
“Que se passe-t-il donc lorsqu’un ennemi s’approche du nid ?” demanda Ahmed.
Le canard expliqua : “Les mâles attirent l’attention sur eux en utilisant leurs brillantes plumes colorées afin de dévier l’attention de l’ennemi de la femelle dans son nid. Lorsqu’un ennemi s’approche du nid, la femelle s’envole immédiatement, en faisant beaucoup de bruit et tout ce qu’elle peut pour éloigner l’intrus.”
A ce moment-là, Ahmed vit quelques canetons nager dans l’eau. Il était étonné qu’ils soient si petits et puissent nager aussi bien. Il demanda : “Comment ces bébés canards apprennent donc à nager aussi rapidement ?”
“Les canetons essayent de trouver leur chemin vers l’eau pour nager et se nourrir seulement quelques heures après leur éclosion”, l’informa le canard.
Ahmed se demanda ce qui pourrait lui arriver si on le laissait dans l’eau quelques heures après sa naissance. Il ne serait sûrement pas capable de nager ; il avalerait beaucoup d’eau et mourrait. Il considéra la perfection de la création d’Allah chez les canards pour qu’ils puissent vivre, nager et se nourrir dans l’eau. Puis le grand-père d’Ahmed se leva du banc et vint à côté de lui.
“Papi”, dit Ahmed : “Les canards peuvent nager vraiment bien, n’est-ce pas ? Et ils sont tellement beaux !”
Son grand père acquiesça : “Oui, Ahmed. Une seule de leurs particularités nous prouve la perfection avec laquelle Allah a créé chaque être vivant. Savais-tu que les canards peuvent également voler ? Lorsqu’ils volent, ils changent constamment de direction afin qu’ils ne tombent pas en proie à des oiseaux sauvages.
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LES CANARDS

Lorsque les canards volent, ils peuvent aller aussi vite qu’une voiture, comme les guépards. Et lorsqu’ils volent, ils changent constamment de direction pour ne pas être la proie de prédateurs. Lorsqu’ils doivent plonger sous l’eau, ils le font tellement vite que les chasseurs ont des difficultés à tirer sur eux.
“Mais papi, comment les canards savent-ils qu’ils doivent changer de direction tout le temps pour échapper aux prédateurs ?” demanda-t-il.
Son grand-père lui dit : “Tout comme Allah a donné des qualités propres aux autres animaux, Il a donné celle-ci aux beaux canards afin qu’ils puissent se protéger. Allah crée ce qu’Il veut. Il y a un verset coranique à ce sujet : “Et Allah a créé d’eau tout animal. Il y en a qui marchent sur le ventre, d’autres marchent sur deux pattes, et d’autres encore marchent sur quatre. Allah crée ce qu’Il veut et Allah est omnipotent.” (Sourate an-Nur, 45)
“Viens, Ahmed” dit-il : “Le dîner est presque prêt. Nous ferions mieux de rentrer à la maison.”
“D’accord, papi. Je te dirai ce que j’ai appris sur les canards en chemin !”
“Vraiment ?” demanda son grand-père. “Et d’où as-tu appris tout cela ?” Ahmed fit un clin d’œil aux canards dans l’eau et leur dit au revoir.
Il prit la main de son papi et laissa derrière lui les canards. Ils rentrèrent ensemble à la maison en parlant de la création parfaite d’Allah et en Le remerciant.